Une nouvelle détection d’ondes gravitationnelles étonne les astronomes
Repérée le 25 avril, cette infime déformation de l’espace-temps a été engendrée par la collision, à une distance de 520 millions d’années-lumière, de deux étoiles à neutrons massives.

En ce début d’année, les astronomes ont un nouveau venu à célébrer. Un duo d’étoiles à neutrons d’une masse encore jamais vue a été repéré grâce à des signaux invisibles, les ondes gravitationnelles. Ces ondes sont des oscillations microscopiques de l’espace-temps causées par des perturbations de grande intensité, comme par exemple lorsque deux étoiles à neutrons, chacune environ 1,5 fois plus grosse que le Soleil mais nettement plus compacte, se tournent autour puis fusionnent entre elles.
L’astronomie par ondes gravitationnelles n’en est qu’à ses débuts, puisque depuis septembre 2015, seulement onze « tremblements » de l’espace-temps ont pu être confirmés par les trois instruments de la collaboration internationale LIGO-Virgo – pour Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory (« Observatoire d’ondes gravitationnelles par interférométrie laser », il y en a deux aux Etats-Unis) et l’interféromètre européen Virgo (nommé ainsi d’après l’amas de la Vierge) –, les seuls capables de détecter ces infimes mouvements. La plupart concernent des collisions de trous noirs.
Douzième secousse
La douzième secousse vient donc d’être repérée le 25 avril par l’instrument installé en Louisiane (Etats-Unis).
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